vendredi 31 janvier 2014

No Kill de Bagnères-de-Bigorre

Après les intempéries de la semaine passée, un petit point sur le niveau de l'Adour s'impose. 

Nous nous sommes donc rendu à Bagnères de Bigorre afin de nous pencher sur l'état du No Kill. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce dernier est situé entre la prise d'eau de l'Adourette (limite amont) et le pont de la rue du Général de Gaulle (limite avale).

L'été vous pourrez y croiser de nombreux moucheurs, et avec un peu de patience y voir quelques très belles prises. Pour les promeneurs, la partie haute (le long du quartier résidentiel) est plus intéressante car les berges aménagées et paysagées sont propices à la détente. En revanche les amateurs de pêche et les enfants préférerons la vue du pont du stade Marcel Cazenave à la saison de la fraie; car quelques truites résidentes à l'année y offrent un merveilleux spectacle durant cette période.

Mais revenons au sujet du jour, les conséquences des fortes précipitations d'il y a une semaine.

Comme vous allez pouvoir le constater sur les photos qui suivent, le niveau de l'eau à bien baissé même s'il reste assez élevé avec un fort courant. En revanche avec l'arrêt "temporaire" de la pluie et donc du ruissellement, l'Adour c'est éclaircie prenant cette couleur bleue claire caractéristique de la fonte de neige. Nous pouvons donc en déduire que le niveau actuel résulte de la neige tombée en basse altitude, ainsi que l’égouttement des sols détrempés.


Adour gonflée par la fonte de neige

Partie Amont du No Kill

Cache sur le No Kill

Amont du No Kill

Niveau haut de l'Adour


Avec la force du courant, quelques gros rochers ce sont déplacé sur plusieurs mètres. Toutefois, la configuration du lit de la rivière semble sensiblement la même et les caches principales des truites sur cette portion de l'Adour intactes. Mais il faudra attendre une baisse plus conséquente pour en juger concrètement.

A cause du niveau élevé de l'eau, nous ne pouvons que supposer sur la survie des alevins. Il y a eu sans aucun doute une forte mortalité de la population annuelle, mais nous espérons encore qu'une bonne proportion s'en est sortie. Du coté des spécimens adultes aucun souci à ce faire. Ces derniers sont habitués aux changements brusques du niveau de l'eau et comme nous l'avons dis : les caches principales sembles intactes.

Il nous faudra maintenant attendre le printemps pour constater et juger plus en détail des conséquences de cette crue. A condition que cela ne recommence pas d'ici là.

A très bientôt pour un nouvel article, cette fois consacré aux préparatifs de l'ouverture des rivières qui approche à grand pas...





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